Le tract de SUD éducation sur la revalorisation.
Le tableau qui récapitule les gains de rémunération.
Macron en déplacement à Ganges (déplacement largement chahuté) a annoncé que les enseignant·es toucheraient entre 100 et 230 euros supplémentaires pour la partie inconditionnelle (le “socle”), et jusqu’à 500 euros en incluant la partie conditionnée à des missions supplémentaires (le “pacte”). La partie Socle serait composée d’un doublement de la part fixe de l’ISOE-ISAE et d’une augmentation de la prime d’attractivité.
Ces chiffres ne correspondent pas à ce qui était présenté jusqu’ici par le ministère, qui était une fourchette allant de 62 à 284 euros supplémentaire pour la partie “Socle”. Le “Pacte”, quant à lui, était supposé pouvoir monter jusqu’à 5000 euros annuel, ce qui ne correspond pas non plus aux annonces de Macron.
Quoiqu’il en soit, ces annonces sonnent comme une nouvelle provocation : alors que toutes les organisations syndicales ont refusé le “Pacte”, le président confirme sa mise en œuvre ! Et ce alors même que toutes les études montrent que le temps de travail des enseignant·es a explosé !
Par ailleurs, les problèmes que SUD éducation a soulevé jusqu’ici à de nombreuses reprises sont toujours présents : la revalorisation n’est pas une augmentation indiciaire, et ne sera pas prise en compte dans les cotisations ; elle ne concerne pas l’ensemble des personnels (et notamment les AED ou AESH) ; il n’y a rien sur les inégalités femmes-hommes. Globalement, l’enveloppe est très insuffisante, elle ne pallie même pas les effets de l’inflation !
SUD éducation revendique 400 euros d’augmentation pour toutes et tous, une augmentation du point d’indice et une refonte des grilles pour réduire les inégalités salariales.
Pour toutes ces raisons, il faut construire une mobilisation d’ampleur pour de véritables augmentations de salaires, en faisant le lien avec la mobilisation contre la réforme des retraites.