1/ Rassemblement mercredi 16 octobre contre la chasse aux sans-papiers, contre le mépris des travailleurs étrangers : toutes et tous mobilisé·es contre une politique dictée par l’extrême-droite !
Moins de trois mois après la sortie de la Maison du Peuple, des personnes qui avaient trouvé ce seul refuge se trouvent à nouveau harcelées par la préfecture, convoquées à la Police de l'Air et des Frontières, assignées à résidence. Ils et elles vivent dans l'angoisse de l'expulsion quand Retailleau déclare qu'il est urgent d'expulser davantage et de régulariser moins, c'est à dire pas du tout.
Dans le même temps des personnes qui travaillent, ne sont pas en situation irrégulière et vivent parfois depuis plus de 10 ans en France perdent leur emploi à cause des retards de la préfecture en matière de renouvellement de récépissé.
Le Conseil départemental continue de fabriquer des mineurs sans droit. Non reconnus mineurs, en recours pour être reconnu mineur par le juge ils échappent à la rue grâce à l'engagement d'hébergeurs citoyens. Plusieurs dizaines ont trouvé comme toit, pendant six mois, le local de la LDH au Centre Jean Richepin.
Face à cette situation nous reprenons contact avec toutes les organisations qui ont participé à la contestation de la Loi Darmanin en janvier dernier.
Nous vous appelons à nous rejoindre mercredi 16 octobre à 17H30 devant la préfecture.
Ici notre appel à rassemblement pour une autre politique d'accueil : Tract RESF 16 octobre
Depuis le 13 août, madame Elona Talja est sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français. Le dossier de madame doit être examiné par le Tribunal Administratif le 16 octobre mais le 8 octobre la préfecture lui a déjà signifié le jour et l’heure de son expulsion vers Tirana via Paris et Varsovie.
Nous, signataires de cette pétition sommes consternés et en colère face à l’absurdité d’une telle mesure qui contrevient au simple droit de vivre en famille. Quelle utilité pour notre pays de voir une mère arrachée à ses enfants et à son mari ? Quel visage de la France offrons-nous aux camarades de classe de Julinda, Melisa et Enkelejdi ?
Nous dénonçons cette décision inhumaine et nous revendiquons un titre de séjour pour madame Talja et sa famille, pour vivre ici, dans la sérénité, parmi nous.