La politique libérale de Macron, dans la continuité de celle des précédents gouvernants, n’a eu de cesse de casser les services publics par la baisse généralisée des moyens et du nombre de postes. Dans la société toute entière, la casse du code du travail et son corollaire, la baisse des droits au chômage, ajoutées à la dégradation progressive des services publics ont largement contribué à la montée de l’extrême droite. En juillet, un peu plus de 10 millions de personnes ont voté pour le Rassemblement National. C’est un constat auquel on ne peut se résigner, l’école a son rôle à jouer dans la lutte contre l’extrême droite.
Le gouvernement entend imposer sa politique libérale dans l’Éducation nationale et notamment de tri social. De la maternelle à l’université, le service public d’éducation ne tient que sur l’acharnement de ses personnels à le maintenir à flot. Les conditions de travail se dégradent au fur et à mesure des suppressions de postes, de moyens, et des réformes imposées, la dernière en date étant celle du Choc des savoirs.
SUD éducation réclame 5 mesures d'urgence pour l'école publique, à lire ici.
Dans l'agenda, deux dates sont en perspective, même si selon nous elles sont loin ne seront pas suffisantes pour être à la hauteur de l'actualité et surtout pour gagner : le 10 septembre et le 1er octobre.
Rassemblement intersyndical le 10 septembre devant le rectorat à 12h30
Le SNUIPP-FSU, la CGT Educ'Action et SUD éducation 63/03 appellent à un rassemblement devant le rectorat à 12h30 pour exiger des moyens pour l'école publique.
Lire le tract intersyndical ici.
Concernant les évaluations nationales, l'intersyndicale appelle dans un courrier le DASEN et les IEN de circonscription à ne pas obliger les enseignant·es à faire passer ou à faire remonter ces évaluations. A lire ici.