Le 19 mars, grève interprofessionnelle
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La justice et l’égalité sont au cœur des mobilisations sociales, celles des gilets jaunes ou celles des syndicats. Justice sociale, fiscale, environnementale, égalité des droits sont des conditions indispensables à un système réellement démocratique, dans le monde du travail comme dans la société entière. Ce sont les mêmes revendications, un même carburant qui alimentent la contestation et doivent permettre de construire le rapport de force (la suite ici)
Le gouvernement s’acharne à la discréditer et à la réprimer, par le biais de la violence policière ou de la criminalisation des manifestant-e-s (à lire un communiqué sur la manif du 23 février à Clermont ici). Pourtant, samedi après samedi, la mobilisation ne faiblit pas. La colère sociale exprimée ces derniers mois a retardé l’agenda du gouvernement sur les réformes prévues. Mais ne nous y trompons pas : les mauvais coups vont continuer de pleuvoir, qu’il s’agisse de la réforme des retraites, de l’assurance-chômage, la casse des services publics ou du statut des fonctionnaires.
Portons le 19 mars nos revendications de progrès social avec Solidaires, la FSU, la CGT, FO, l’UNL et l’UNEF : sur la question salariale, sur la justice sociale et fiscale, sur la précarité, les retraites et l’assurance-chômage.
Dans la fonction publique, le projet de loi “transformation de la fonction publique”, présenté récemment par le ministère de l’Action publique, n’est pas une surprise : il reprend les préconisations de la commission CAP 2022 ( recours accru au contrat, casse du paritarisme, rémunération au mérite, suppression des Comités Hygiène, Santé et Sécurité au Travail) . Lire ici le communiqué SUD éducation projet de loi « transformation de la Fonction publique » : Le gouvernement veut dynamiter la fonction publique.