Depuis longtemps mais particulièrement le début de la période 3, les cas de non-remplacement se multiplient et ont un impact de plus en plus néfaste sur le travail des enseignant·es :
- Les formations REP+ sont annulées, les IEN "tenteront" de les reporter avant la fin de l'année.
- Les personnels inscrits à des formations syndicales ont subi des pressions de leur hiérarchie qui leur a notifié, parfois le jour-même, qu'ils devaient assurer leur service. Nous rappelons que ce processus n'est statutairement pas correct car le refus doit être communiqué 15 jours avant le stage.
- des enseignant·es en remplacement à plein temps sur l'année (dans une classe de CP en REP+ par exemple) ont été contacté·es par téléphone par leur circonscription alors qu'iels étaient en classe pour partir remplacer dans une école du secteur ! Outre les perturbations que cela a occasionné dans les écoles auprès des collègues qui ont dû se réorganiser à la va-vite, comment justifier cela auprès des enfants et des parents ?
Outre le fait que la grippe a occasionné de nombreuses absences (comme tous les ans, donc de manière prévisible...), c'est bien le problème récurrent et profond de l'embauche de personnels qualifiés qui conduit à cette situation intenable. Le manque de remplaçant·es désorganise les équipes et les apprentissages, va à l'encontre des droits de formation et contribue à l'épuisement des personnels qui doivent gérer au pied levé tous les changements que cela entraine.
SUD éducation demande une embauche massive et rapide de personnels permettant de garantir la continuité pédagogique et le droit à la formation. Ce n'est pas aux enseignant·es ni aux élèves de payer les manquements de l'institution !
SUD éducation 63-03 va dénoncer ces situations intolérables auprès du DASEN, et a contacté les autres organisations syndicales pour tenter de construire une mobilisation sur le sujet.